dimanche 6 décembre 2009

*
J'habite au sous-sol d'une maison sans toit.
Hier, je les ai vus partir.
Sans pleurer, sans se tordre, sans saigner, sans crier.
Sans moi.
J'ai su qu'ils ne reviendraient pas.

Je n'ai plus (de) raison de me tuer;
personne pour me regarder partir.

Je n'existe plus, et pourtant, je ne suis pas morte.
*

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