samedi 31 octobre 2009
j'ai froid en-dedans, comment vous le dire, que j'ai toujours froid
mes cernes se sont agrandis sous mes yeux
mon visage ne m'appartient plus
et je ne me reconnais plus souvent
en fait, je ne me regarde plus
s'il vous plaît, ne partez pas trop loin
même si je ne me soucie plus de vous
mettez-moi entre parenthèses, s'il le faut,
mais ne m'effacez pas
il y aura des jours qui viendront
où je serai belle et heureuse
et nous rirons ensemble
ne me reniez pas,
je vous aime, même quand je ne suis pas là.
jeudi 29 octobre 2009
dimanche 25 octobre 2009
mercredi 21 octobre 2009
épuisée que tout soit à recommencer, toujours épuisée de te débattre au-dessus de l'abîme envie de t'y laisser tomber sans savoir s'il y aura quelqu'un pour t'attraper désir de sentir un vent frais sur ton visage désir d'être dans une tête vide de fantômes
lundi 19 octobre 2009
dimanche 18 octobre 2009
samedi 17 octobre 2009
III
tu traînais un sac très lourd, rempli de ces livres que tu lis en diagonale
j'avais ma tuque multicolore et un sourire au visage
il faudra prendre soin de nous
et de ces images qui resteront.
mardi 13 octobre 2009
samedi 10 octobre 2009
mardi 6 octobre 2009
vendredi 2 octobre 2009
Quand je pense à cette fille que j'ai vue à Macao tellement moche et sans talent
à chaque fois qu'elle aimait son amour se serrait dedans elle
comme un ulcère d'estomac qui lui tenaillait l'intérieur.
Son amour se serrait dedans elle comme un ulcère d'estomac
qui lui tenaillait l'intérieur, l'intérieur.
Tu restes là, par terre, ton écharpe préférée autour du cou; s'il fallait que tu la perdes, tu ne t'en remettrais pas.
Tu aimerais qu'au lieu du tapis sale, il y ait une poitrine pour récolter tes pleurs.
Et tu sais, pourtant, que s'il y avait quelqu'un, tu le repousserais, comme tu te refuses à aimer tous ceux qui te veulent du bien.
Ce n'est plus drôle, tu te sens seule à en devenir folle.
Encore, toujours dans ta tête, tu te demandes ce que tu as fait de mal, comme des coups qui s'abattraient sur toi sans raisons valables, je n’ai voulu que l’aimer, seule réponse qui reste,
et tu ressasses ces mots d’une laideur insensée que jamais tu n’aurais cru entendre de cette bouche aimée.
Il y a des journées où tu arrives à faire le clown, c’est plus fort que toi.
« Tu es exceptionnelle », ils disent. Tu fais semblant d’y croire, toi aussi, à ton manège.
Tu le savais que ça finirait comme ça, un refrain qui revient. Bonne à aimer, que de loin.
Tu remets Leloup, tu ramasses ton paquet de nœuds dans l'estomac, ton cœur de fillette qui ne comprend plus rien à la vie,
et tu te relèves le nez plein de morve, parce que ça finit toujours ainsi.
jeudi 1 octobre 2009
21
EDIT: Je ne reviendrai plus.